Le Nelson Monfort du concours hippique

Nom :  FRADKOFF

Prénom : Raphaël S.

Profession : Speaker

PC: Qui êtes vous ? D’où venez-vous ?

RF: Je m’appelle Raphaël S. FRADKOFF je suis né et j’ai grandi à GENEVE. Agé de 42 ans aujourd’hui, j’ai toujours vécu dans cette ville où j’ai également fait mes études, comme mes parents et grands-parents avant, du côté paternel, puisque du côté maternelle mon grand-papa est né en Russie et ma grand-maman en Allemagne.

De nationalité Suisse et de religion juive, je me plais à rappeler que la famille FRADKOFF est l’une des plus anciennes familles juives de GENEVE.

Parfaitement intégrée dans la cité où mon grand-père paternel, puis mon père œuvrèrent au sein des comités de différentes associations de la cité.

Je fus pour ma part membre du comité des jeunesses libérales à l’époque.

Année de naissance : 1978

PC: Quelle est votre définition de la passion ?

RF: C’est l’un des éléments constitutifs de mon existence, qui me fait vibrer, m’anime. Je me réjouis lorsque j’ai le plaisir de pouvoir me rendre sur un concours hippique et d’autant si j’ai l’honneur d’y pratiquer en qualité de speaker.

Aujourd’hui, je ressentirais un déséquilibre et un manque si je devais être contraint à interrompre la pratique de ma passion.

PC: Quelle est votre passion ?

RF: La culture équestre dans son acception première, les chevaux et mon activité de speaker

PC: Pouvez-vous nous expliquer votre passion ?

RC: Je dois à la vérité de dire que c’est une passion qui peut paraître incompréhensible pour les non-initiés, mais qui outre d’être particulièrement chronophage, s’explique difficilement.

Elle se vit, tant par la beauté-je considère que c’est un art-que par la magie du spectacle etl’ambiance qui prévaut. 

PC: Depuis quand êtes-vous passionné(e) ?

RF: Depuis mon plus jeune âge, j’allais déjà avec mon grand-papa au cirque, voire les animaux et particulièrement les chevaux, puis en concours hippique, ROYAN avec mon papa, lorsque j’étais en vacances, GENEVE avec mon grand-papa.

Puis, j’ai monté à La Gavotte, puis La Chaumaz et enfin La Pallanterie.

J’ai eu l’immense privilège de pouvoir avoir mon poney à l’âge de dix ans, puis plus tard, des chevaux qu’on me confiait, enfin le mien, même si je ne l’ai pas gardé longtemps.

Aujourd’hui, plus doué derrière un micro qu’en selle, je me consacre à ma passion en ayant le privilège de pouvoir régulièrement officier comme speaker sur la scène Suisse et internationale.

PC: Comment l’êtes-vous devenu(e) ?

RF: Je suis devenu speaker totalement par hasard. Un très bon ami qui fonctionnait régulièrement comme speaker, alors qu’il travaillait pour une télévision, eut une urgence et me demanda de le remplacer au pied levé.

J’ai officié à ses côtés durant une épreuve, afin qu’il me communique quelques « trucs » et me voilà sur la rampe de lancement.

PC: Avez-vous une anecdote liée à votre passion ?

RF: Oui, notamment justement à l’occasion de cette première, tellement stressé qu’en lieu et place de la ville de « GUIN », d’où provenait le cavalier, j’ai dit « Guine », le public fut hilard et beaucoup s’en souviennent encore et me charient.

PC: Comment est-ce que vous cultivez votre passion ?

RF: Elle m’habite à chaque instant de ma vie, je regarde beaucoup de concours, je me déplace, j’écoute mes autres collègues speaker, j’écoute une musique et l’ajoute dans ma playliste de concours, je lis la presse équestre tous les jours ; en un mot, comme en deux, je me nourris de tout ce qui peut concourir à m’apporter un élément que je peux mettre au service de ma passion.

PC: Pouvez-vous nous raconter un moment fort lié à votre passion ?

RF: Sans nul doute, la première épreuve que j’ai commentée tout seul, puis mon premier concours international en Suisse, mon premier à l’étranger, enfin GENEVE.

Je dois à la vérité que chaque concours est pour moi singulier et donc un moment fort, j’ai le même plaisir qu’à mes débuts.

PC: Est-ce que vous désirez transmettre cette passion ?

RF: Je le fais régulièrement auprès de jeunes qui souhaiteraient exercer cette passion, je suis ravi de transmettre et si quelqu’un persévère, c’est toujours une joie.

Ça force aussi à s’améliorer, l’on a à apprendre de nos Maîtres, comme de nos élèves.

PC: Avez-vous des modèles/icônes dans votre passion ? Et pourquoi eux/elles ?

RF: Oui, ceux qui m’ont formé ainsi que d’autres collègues en Suisse comme à l’étranger dont je m’inspire tout en conservant ma personnalité.

Il est important que tout en prenant ce que les autres font de mieux que soi, chacun conserve sa personnalité et sa singularité, plutôt que de devenir une pale copie.

PC: Quelles sont vos 3 réalisations préférées (dans le cadre de votre passion) ?

RF: Je n’ai pas de réalisation préférée, chaque concours est une réalisation, un nouveau challenge et m’apporte quelque chose aussi bien une petite épreuve poneys, de jeunes débutants qu’un prestigieux concours avec les meilleurs cavaliers du monde et je tiens à conserver les deux.

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